Le 13 Décembre 2018 à 17 heures a été réunie l’assemblée générale de la Compagnie de ZAZA.

Voici un synthèse des idées qui ont été débattues et ce qu'il en est ressorti. Bonne lecture à tous.

 

L'ordre du jour était le suivant :

      Bilan d’activité artistique pour l’année écoulée

      Bilan financier pour l’année écoulée

Approbation des comptes pour l’année écoulée

      Perspectives pour l’avenir de la Compagnie

      Renouvellement du bureau

            Vos questions

Préambule

  • Problème d’heure : pour certains l’heure avait été changée, pour d’autres non ; une majorité de personne s’est présentée à l’heure initiale (17H).
  • La Cie n’a pas organisé un accueil particulier pour ses adhérents et hôtes, ni préparé de pot convivial, ni imprimé de documents d’AG
  • La réunion a pris une tournure informelle, sans respecter l’ordre du jour et l’officialité d’une Assemblée Générale, avec notamment la présentation très précise du rapport d’activité et du rapport financier, le bureau et la séance des votes.
  • Impact négatif possible ?

Un point positif :

  • Le nombre de personnes qui se sont déplacées
  • Le contenu des échanges
  •  

Les personnes présentes

 (À 17 heures)

  • Solange GACOGNE, Édith METZGER, Albert BALP, Agnès-Françoise BALP, Anne RUBY, Anne DERIES, Claire BOUVIER

(À 17 heures 40)

  • Jacques DERIES

(À 18 heures)

  • Isabelle DERIES, Marthe MOUSSU

(À 18 heures 15)

  • Sylvie RANDON

(À 18 heures 30)

  • Béatrice DERIES

Déroulement 

À partir de 17 heures Anne DERIES a présenté le contexte et les questions que se pose actuellement le bureau de la Compagnie de ZAZA. Un débat nourri par les interventions des personnes présentes s’est engagé.

Les éléments qui ont nourri le débat

L’extension du réseau d’Isabelle, notamment vers des personnes ou des associations impliquées dans le handicap pourrait-il être un point d’appui pour le développement de son activité artistique, sa diffusion, sa production ?

Faut-il ouvrir de nouveaux partenariats dans ce sens ?

Quel est le sentiment d’Isabelle par rapport à ce type d’alliance spécifique ?

Deux contacts possiblesqu’il serait alors intéressant de prendre dans cette perspective :

  • Jean-Baptiste HIBON (comédien et psychosociologue qui présente un très lourd handicap IMC)
  • Séverine sa femme, Metteur en scène, auteure d’un livre : « Un hurluberlu dégingandé et une demi portion », qui écrit de nombreuses pièces de théâtres et recherche des collaborations de mise en scène.
  • Claude CHALAGUIER Metteur en scène du groupe Signe, formateur au CREAI, école d’éducateurs, auteur du livre : « Une si longue étreinte avec le théâtre »

 

Questions et difficultés soulevées(en vrac)

  • Solitudedu coureur de fond : Isabelle est seule pour monter son projet, tenter de résoudre des difficultés financières, administratives, gestion…
  • Difficultédu montage financier du nouveau spectacle écrit et conçu par Isabelle en 2018. Une question est posée : quel est le budget de base pour démarrer la production de ce projet ?  
  • Une réponse est apportée par Isabelle : entre 5000 et 10.000 euros ?
  • Professionnalisation de la démarched’Isabelle dans le cadre de la Cie de ZAZA.
  • Recherche de partenairespour assurer la mise en place du processus de création, pour lui permette d’avancer plus vite. La diffusion, la mise en scène, le comédien (rôle masculin du spectacle qui n’est pas encore distribué), la gestion, la production, l’administration, la recherche de financements… sont des étapes qui nécessitent des fonds pour répondre aux exigences et aux attentes d’une réalisation dans des conditions professionnelles.
  • Éviter à Isabelle de se retrouver comme cela s’est déjà produit par le passé dans une situation où elle s’épuise et se disperse à mener de front diverses missions et responsabilités artistiques et administratives. C’est contreproductif et inefficace et nuit à l’image de la Compagnie. La possibilité de travailler avec une autre compagnie de théâtre dans le cadre d’un partenariat ou d’une mutualisation de certaines fonctions est évoquée.
  • Le choix d’un modèle économiquequi tout en permettant de rémunérer à sa juste valeur le travail investi par les partis prenants dans la Compagnie lui assurerait une certaine pérennité reste encore à définir.
  • Une question se pose aussi : Comment élargir le bureau de l’association à des personnes extérieures à la famille ? Sylvie RANDON explique qu’elle envisage d’emménager à Barcelone, mais qu’elle serait prête à participer à une réflexion sur la mise en route du nouveau projet de la Compagnie si elle ne s’en va pas tout de suite.

Idées qui ressortent pour agir :

  1. Continuer à développer le projet de spectacle écrit et conçu par Isabelle :

 En cultivant des contacts avec des acteurs impliqués dans le monde artistique et celui du handicap par exemple.

    1. En visant dans un premier temps la réalisation d’une petite forme (d’une durée de 15 ou 20 minutes au maximum), moins onéreuse à produire, plus rapide à mettre en œuvre, pour la présenter devant un public et se lancer ensuite dans un processus de création plus ambitieux et valorisant. Ce serait en quelque sorte un « prototype » : Cela permettrait d’expérimenter le mode « work in progress », de présenter un spectacle en cours d’évolution tout en se donnant les moyens le cas échéant de produire des supports de communication pour le diffuser. Ce qui amène les questions suivantes :
    2. Avec 3 000 € peut-on mettre en place un projet de 15 minutes ?
    3. Rémunérer le travail artistique d’un metteur en scène ?
    4. Se doter du cadre d’une résidence pour sa réalisation ?
    5. A partir de là on pourrait travailler sur une nouvelle stratégie de financement participatif (pour la production et la diffusion) ?
    6. Le démarrage du processus de création pourrait par exemple se faire en septembre 2019 : soit en salle soit en résidence pour une version plus aboutie du spectacle.
    7. Pour commencer, il conviendrait de remettre à plat de manière schématique toute une stratégie [suggestion de Jacques le 16/12/18 : On pourrait par exemple se fixer une petite séance de travail hebdomadaire pour (se) fixer des objectifs, faire le point, voire organiser des séances de travail créatif ? Un horaire fixe chaque semaine, maximum 45 minutes, compatible avec les contraintes et disponibilités des participants].
  1. La Compagnie pourrait aussi reprendre des lectures anciennes qui avaient remporté l’adhésion du public ? (Collaboration artistique avec Marthe MOUSSU) ; l’objectif étant de réduire au minimum le travail administratif pour que ce soit gérable tout en apportant des entrées d’argent en ménageant l’énergie.
  2. La Compagnie pourrait aussi Imaginer un autre projet sur un thème ancré dans le présent par exemple les migrants, dans un style de lecture slamée interprété par Isabelle et un comédien amateur « jeune migrant ». La mise en scène pourrait être réalisée par (Marthe MOUSSU) sur des textes à créer ou à compiler. Ce spectacle atypique pourrait suggérer deux visions du monde qui se rencontrent, il serait présenté dans une forme courte à jouer au chapeau en appartement. Il pourrait se construire à partir d’un réseau de relations et de connaissances dans le milieu artistique, amical et associatif. Les représentations pourraient être suivies d’échanges. Il pourrait se jouer dans des lieux publics (« les Clameurs », « La Maison des passages », etc.). Et s’il rencontre l’adhésion du public il pourrait ensuite être destiné à des lieux plus institutionnels (CS, MJC…). À ce propos une suggestion de Jacques le 16/12/2018 : Cela pourrait faire l’objet d’une séance d’écriture collective (à deux ou trois) sous la forme d’abord de brainstorming où on s’autorise toutes formes de proposition en s’inspirant des techniques de l’écriture créative.]

 

Autres matières à débat :

Isabelle présente son projet ; Anne RUBY interroge : « le spectacle étant entièrement écrit et conçu par Isabelle pourrait-elle se passer de Metteur en scène et diminuer ainsi le budget de création ? ». Une discussion s’ensuit d’où il ressort que l’on ne peut pas se passer de mise en scène. Les comédiens en répétition on besoin d’un regard extérieur.

 

Isabelle précise :

Elle ne veut pas d’un petit spectacle amateur avec des semi professionnels qui exercent un autre métier à côté.

Travailler avec des professionnels, c’est avoir des garanties de qualité et d’investissement.

Mais tout ceci a un coût.

 

Marthe MOUSSU nous apporte d’autres éléments d’informations :

  • La concurrence est féroce entre les différentes Compagnies d’où l’importance de proposer un spectacle de grande qualité. Ce qui va dans le sens du souhait d’Isabelle de se professionnaliser.
  • Il est important du coup d’avoir un Metteur en scène (qui apporte plus qu’un simple regard extérieur).
  • La programmation se préparerait aujourd’hui pour la saison 2019 2020 (en septembre prochain)
  • Il est difficile alors de se passer de l’appui d’un professionnel pour la vente, la diffusion…
  • Pour assurer ces missions, serait-il possible de retravailler avec des étudiants en fin de formation ? Mais est-ce que les dates de stage d’un étudiant pourraient se concilier avec le calendrier de création de la Compagnie ?
  • Serait-il alors possible de travailler avec un étudiant qui a terminé ses études et qui cherche une première expérience ; travail au % sur une période de 1, 2 3 mois…
  • - Un chargé de diffusion coûtera 2000 €/mois. Ou alors 4000 ?
  • Le chargé de diffusion crée en outre le dossier de présentation destiné aux professionnels (diffuseurs, médias)

S’ensuit une discussion sur le coût de production des comédiens et la nécessité de jouer un grand nombre de représentations pour que la réalisation soit rentable.

 

Question de la résidence.

Les délais sont longs. Il faut candidater maintenant pour septembre 2019.

Sylvie RANDON suggère de s’adresser au théâtre des Asphodèles

Autres lieux et partenaires possibles :

  • Maison pour tous - Salle des Rancy (Lyon 3ème)
  • Collaborer à nouveau avec Frédéric JUILLOT et le théâtre des Voraces (Lyon 1er) (suggestion de Marthe MOUSSU) 
  • Reprendre contact avec Samoël VERBECELTE qui a joué dans un spectacle créé par la Compagnie de ZAZA « Gelsomina ». Il a créé sa propre Compagnie de théâtre (avec laquelle nous pourrions nous associer pour un projet commun de création. Il habite rue Tramassac dans le 5èmearrondissement de Lyon ?) (Suggestion de Marthe MOUSSU). 
  • Les Clameurs - Lyon 7ème(Suggestion de Béatrice) 
  • Maison des passages

 

 

 

Résumé de ce qui a été suggéré :

  • Monter un projet de 15 minutes
  • Trouver une résidence pour monter ce projet en faisant valoir ce prototype ?
  • Engager un Metteur en scène
  • Assurer la communication et le développement
  • Assurer le minimum de gestion
  • Restructurer la Cie de ZAZA, ou se passer de la Compagnie ? (Sachant qu’elle est un moyen de drainer des dons de particuliers déductibles de leurs impôts et qui permettraient de financer les projets de création. 
  • Possibilité de reprendre des lectures anciennes
  • Suggestion de créer un nouveau projet léger (petite forme) sur un thème de société qui puisse sensibiliser un public le plus large possible.
  •  Ces deux dernières idées : jouer en appartement, au chapeau, organiser le projet avec un groupe d’amis, nécessitent d’avoir « un produit fini ».

 

Autre remarque importante :

- Finaliser les documents administratifs, juridiques et financiers requis pour mériter la confiance, pouvoir recevoir des dons, produire des justificatifs pour les impôts et les demandes de subventions auprès des organismes institutionnels (DRAC, département, région).

 

En conclusion :

Le bureau reste inchangé jusqu’à nouvel

 Isabelle garde les rênes sur le plan opérationnel. Nous organisons un planning de rencontres régulières.

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